Adila Sedraïa dite Indila, est née le 26 juin 1984.
Indila est relativement discrète quant à sa biographie; elle estime
«être quelqu’un de banal» et «avoir envie de le rester».
Elle se décrit toutefois comme «une enfant du monde» ; elle dit avoir des origines algériennes de son père mais aussi cambodgiennes, indiennes et égyptiennes du côté de sa mère.
Indila est influencée par de nombreux artistes comme Michael Jackson, Ismaël Lô, Buika, Warda, Jacques Brel, Edith Piaf et Lata Mangeshka.
Elle décrit son univers musical comme de la « Variety World », sans préciser si ses morceaux s’inscrivent dans un sous-genre particulier, expliquant que « choisir, c’est renoncer.
Elle chante en français, en anglais et même en hindi comme sur le morceau Thug Mariage de Rohff.
Sa rencontre avec Skalpovich est décisive: producteur, ex-DJ, il l’introduit dans le milieu du rap et lui permet de faire des duos avec Rohff, Youssoupha ou encore Soprano. Ensemble, ils composent le premier album d’Indila, Mini World: sorti le 24 février 2014, l’album se hisse en tête des ventes en France dès la première semaine.
Dernière danse par INDILA
Ô ma douce souffrance
Pourquoi s’acharner tu recommences
Je ne suis qu’un être sans importance
Sans lui je suis un peu paro (1)
Je déambule (2) seule dans le métro
Une dernière danse
Pour oublier ma peine immense
Je veux m’enfuir que tout recommence
Oh ma douce souffrance
[Refrain]
Je remue le ciel le jour, la nuit
Je danse avec le vent la pluie
Un peu d’amour, un brin de miel
Et je danse, danse, danse, danse, danse, danse
Et dans le bruit, je cours et j’ai peur
Est-ce mon tour ?
Vient la douleur
Dans tout Paris, je m’abandonne
Et je m’envole, vole, vole, vole, vole
Que d’espérance
Sur ce chemin en ton absence
J’ai beau trimer (3), sans toi ma vie n’est qu’un décor qui brille, vide de sens
[Refrain]
Dans cette douce souffrance
Dont j’ai payé toutes les offenses
Écoute comme mon cœur est immense
Je suis une enfant du monde
[Refrain]
Vocabulaire
(1) paro (argot) : mal à l’aise ou ayant une conduite étrange.
(2) déambuler : aller au hasard, marcher sans but précis.
(3) trimer (familier) : travailler dur, peiner, se fatiguer.